Le vent se lève…

 

Le vent se lève !… Il faut tenter de vivre !

L’air immense ouvre et referme mon livre,

La vague en poudre ose jaillir des rocs !

Envolez-vous, pages tout éblouies !

Rompez, vagues ! Rompez d’eaux réjouies

Ce toit tranquille où picoraient des focs !

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Paul Valéry, Le Cimetière marin

 

Le vent se lève, et notre communauté paroissiale se disperse pour l’été…

Mais quel est donc ce vent ?

Est-ce le sirocco, qui nous apporte le sable rouge d’un autre continent ? Est-ce un vent de tempête qui nous secoue en tous sens ? Ou est-ce le vent de la Pentecôte, qui nous inspire et nous conduit ? Le stoïcien rappellera qu’à qui ne sait où il va, aucun vent n’est favorable. Nous, nous savons où nous allons : au ciel ! Et nous connaissons le chemin, sur lequel nous porte le souffle de l’Esprit. Mais par où ce chemin va-t-il nous faire passer ? Le rabbin de Bretslav répondait qu’il n’est pas bon de demander son chemin à qui le sait : on risquerait de ne pas se perdre… Alors laissons le souffle de l’Esprit nous mener là où nous n’aurions pas songé aller.

Que nos camps scouts bénéficient d’une météo clémente. Que nos paroissiens se reposent sous un doux zéphyr. Que les sportifs ne manquent pas de souffle ! 

Et puisque cet été, deux d’entre nous prennent un détour imprévu, souhaitons-leur bon vent, qu’il les conduise à bon port !

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