Une parole qui nourrit
le topo spi du Père Xavier Lefebvre
Loin de l'individualisme qui sépare et isole,
l'homme sent bien qu'il est fait pour "demeurer avec".
La Demeure, au sens biblique,
est l'autre nom de la communion dans l'amour fraternel.
La demeure n'est pas la simple habitation de bois ou de pierre ;
elle est relation, échange, communion, fraternité.
Que vaut un palais habité par une troupe de brigands ?
Mais quand nous découvrons la chaleur, la tendresse et la joie de la communion d'un foyer, nous voudrions que "l'aujourd'hui" se prolonge.
C'est cela, "demeurer". En entrant dans une église,
même peu fréquentée, je suis ramené à mon propre cœur :
de Qui est-il la demeure ?
À la source de la parole
Le texte d'origine
Évangile selon Saint Luc, chapitre 19, versets 1-10
Charles de Foucauld jette un regard sur sa vie passée avant sa conversion : « Pendant 12 ans, j’ai vécu sans aucune foi. Rien ne me paraissait assez prouvé. La foi égale avec laquelle on suit des religions si diverses me semblait la condamnation de toutes ».
Jésus traversait la ville de Jéricho. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il n’y arrivait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui devait passer par là.
Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et l’interpella : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit, et reçut Jésus avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un pécheur. » Mais Zachée, s’avançant, dit au Seigneur : « Voilà, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. »
Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »
La Parole en images
le topo patrimonial
Les grandes portes d’entrée
Ces portes majestueuses en bronze, nous indiquent que nous entrons dans un lieu sacré !
La porte dit toujours le passage d’un état à un autre.
Leur décor très travaillé a été dessiné par Baltard, comme le montre la signature « VB », et réalisé par Christofle en 1866.
Il nous laisse deviner que nous entrons dans un lieu saint pour nous laisser toucher et transformer.
Lorsque l'on rentre dans cette église, on est attiré vers le choeur où trône un ciborium en fonte dorée, qui abrite le tabernacle.
Sur la porte centrale, des bas-reliefs de Mathurin Moreau (1822-1912) symbolisent les quatre vertus cardinales qui confortent l'intelligence et la volonté humaines : de gauche à droite, la force, la justice, la prudence, la tempérance. Les deux portes latérales sont ornées d’anges portant des symboles de la passion.
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Les grandes portes ne s’ouvrent qu’à certains moments de la vie de l’église, car elles marquent une entrée solennelle (par exemple, lors de la fête des Rameaux qui rappelle l’entrée du Christ à Jérusalem, à Pâques pour l’entrée du cierge pascal).
Le travail d’une porte signifie la noblesse de celui qui y rentre.
Cette porte nous appelle à suivre et à rejoindre celui qui réside dans ce lieu, le Seigneur.
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De la Parole à la prière
Prier simplement
Je t'aime tel que tu es.
Voici que je me tiens à la porte et que je frappe.
C'est vrai ! Je me tiens à la porte de ton cœur, jour et nuit.
Même quand tu ne m'écoutes pas, même quand tu doutes que ce puisse être Moi, c'est Moi qui suis là.
J'attends le moindre petit signe de réponse de ta part, le plus léger murmure d'invitation, qui me permettra d'entrer chez toi.
Je veux que tu saches que chaque fois que tu m'inviteras, je vais réellement venir.
Je serai toujours là, sans faute. Silencieux et invisible, je viens, mais avec l'infini pouvoir de mon amour.
Je viens avec ma miséricorde, avec mon désir de te pardonner, de te guérir, avec tout l'amour que j'ai pour toi ;
Un amour au-delà de toute compréhension, un amour où chaque battement du cœur est celui que j'ai reçu du Père même.
Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimé.
Je viens, assoiffé de te consoler, de te donner ma force, de te relever, de t'unir à moi, dans toutes mes blessures.
Je vais t'apporter ma lumière. Je viens écarter les ténèbres et les doutes de ton cœur. Je viens avec mon pouvoir capable de te porter toi-même et de porter tous tes fardeaux.
Je viens avec ma grâce pour toucher ton cœur et transformer ta vie.
Je viens avec ma paix, qui va apporter le calme et la sérénité à ton âme.
Je connais tout de toi. Même les cheveux de ta tête, je les ai tous comptés.
Rien de ta vie est sans importance à mes yeux.
Je connais chacun de tes problèmes, de tes besoins, de tes soucis.
Oui, je connais tous tes péchés, mais je te le redis une fois encore : Je t'aime, non pas pour ce que tu as fait, non pas pour ce que tu n'as pas fait.
Je t'aime pour toi même, pour la beauté et la dignité que mon Père t'a données en te créant à son image et à sa ressemblance.
C'est une dignité que tu as peut-être souvent oubliée, une beauté que tu as souvent ternie par le péché, mais je t'aime tel que tu es.
Mère Teresa
Horaire des messes
(hors vacances scolaires)
Lundi
12h30
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Du mardi au vendredi
8h45 - 12h30 - 18h30
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Samedi
9h15 - 18h30 (messe anticipée)
Dimanche
9h à la Chapelle de la Vierge
10h à la Chapelle des catéchismes (église basse)
11h et 19h à l'église
Horaire des confessions
(hors vacances scolaires)
Du mardi au vendredi
de 17h à 19h
Samedi
de 16h30 à 18h15